Jaume Collet-Serra, déjà derrière La Maison de cire, revient avec Esther, un thriller horrifique qui joue sur la peur psychologique et la manipulation. Présenté comme un film d’épouvante classique, il réserve en réalité quelques surprises, et franchement, ce n’est pas si mal !

Une adoption qui tourne au cauchemar

Après avoir vécu un drame dévastateur, un couple décide d’adopter une petite fille pour reconstruire leur famille brisée. Esther, avec son air sage, sa politesse impeccable et son talent pour la peinture, semble être l’enfant parfaite.

Mais très vite, des choses étranges commencent à se produire. Derrière ses grands yeux innocents, Esther cache quelque chose d’inquiétant. Et cette famille, déjà fragile, va vivre un enfer en tentant de percer son secret.

Une jeune actrice bluffante et un casting solide

Isabelle Fuhrman, qui incarne Esther, est incroyable. Elle fait flipper, dégoûte, stresse, et son jeu est tellement maîtrisé qu’elle donne une dimension encore plus glaçante au personnage. C’est simple : elle vole la vedette à tout le monde.

Autour d’elle, le reste du casting tient la route, que ce soit les autres enfants ou les parents désemparés. On y croit, et c’est ce qui rend le film encore plus oppressant.

Un film qui joue sur la tension

Esther ne mise pas tant sur les jump scares que sur une ambiance lourde et pesante.

  • Les silences inquiétants, les portes entrouvertes, les miroirs où l’on craint une apparition… Tout est fait pour maintenir une tension constante, et même quand il ne se passe rien, on est en alerte.
  • On sursaute plusieurs fois, souvent grâce aux effets sonores et à la mise en scène, qui jouent parfaitement avec nos nerfs.

Mais parfois, on rit aussi. Et pas parce que le film est drôle, mais par pur stress ou devant l’ampleur de la folie et de la perversité d’Esther.

Petit bémol tout de même : la toute première scène, ultra-gore, qui semble totalement hors sujet par rapport au reste du film. Inutile et trop excessive, elle donne une fausse idée de ce que sera la suite.

Une horreur psychologique efficace

Je ne suis pas fan des films d’horreur avec des enfants flippants, mais celui-ci fonctionne bien. Le secret d’Esther est bien trouvé, et tout repose sur la manipulation, le mensonge et la double personnalité du personnage.

Son évolution est glaçante, et le final ne laisse pas indifférent.

Ma note : 8/10 – Glaçant et bien mené

Public : à partir de 14 ans, sinon bonjour les cauchemars !

Author

Blogueuse spécialisée dans les écrans. Partage son temps entre les bouquins, les jeux vidéo, les séries TV, le cinéma et les podcasts.

2 Comments

  1. Emilie L. (Sailor Lilith) Reply

    Moi qui aime pas les films d’horreur, j’ai quand même envie de le voir, ça change des zombies qui veulent bouffer tout le monde sans raison. On dirait bien qu’il y a du mystère.

  2. le film est trop bien , j ai adorer meme si le sang m ‘éceure

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