Sorti en décembre 2009, Solomon Kane est un film réalisé par Michael J. Bassett, qui mêle l’univers sombre de Van Helsing, l’heroic fantasy du Seigneur des Anneaux et une pointe de Conan le Barbare. Un cocktail prometteur sur le papier… mais qui laisse un goût mitigé une fois à l’écran.
Un guerrier maudit en quête de rédemption
L’histoire nous plonge au XVIe siècle, une époque où la guerre fait rage. Solomon Kane, capitaine sanguinaire, n’a qu’une passion : tuer sans pitié. Mais lorsqu’il attaque une forteresse, ses hommes sont massacrés par des créatures démoniaques, et il se retrouve face au Faucheur, envoyé par le diable lui-même pour réclamer son âme.
Par miracle, il échappe à son funeste destin et comprend qu’il doit renoncer à la violence pour sauver son âme. Il trouve refuge dans un monastère, mais est finalement contraint de partir. En errant sur les routes, il rencontre une famille bienveillante… mais leur chemin croise celui de l’Overlord, un tyran démoniaque qui ravage tout sur son passage.
Solomon Kane pourra-t-il rester fidèle à son vœu de non-violence, ou va-t-il redevenir la machine à tuer qu’il était autrefois ?
Un scénario convenu mais un héros convaincant
Ne nous mentons pas : on devine assez vite la fin. L’histoire suit un schéma classique de rédemption, avec ses moments de doute, de souffrance, et un affrontement final inévitable.
Mais ce qui sauve le film, c’est James Purefoy (Resident Evil, Chevalier), qui incarne un Solomon Kane charismatique et crédible. Son jeu d’acteur apporte une vraie intensité à son personnage, tiraillé entre son passé violent et son désir de rachat.
Quelques longueurs et un final expédié
Là où Solomon Kane peine un peu, c’est dans son rythme inégal.
- Le début est assez expéditif, on aurait aimé plus de contexte sur son passé et son lien avec les forces démoniaques.
- La traversée à pied et la rencontre avec la famille s’étirent un peu trop.
- Et paradoxalement, le combat final est bien trop court, alors qu’on attendait un climax épique digne de l’univers dark fantasy du film.
Heureusement, les scènes de bataille restent efficaces et les méchants sont bien repoussants (limite des Uruk-hai tout droit sortis du Seigneur des Anneaux !).
Un film à voir… mais pas inoubliable
Solomon Kane se regarde sans déplaisir, notamment pour son atmosphère sombre et ses bonnes scènes d’action. Mais avec un scénario plus travaillé et un rythme mieux dosé, il aurait pu devenir un vrai classique de l’heroic fantasy.
Ma note : 5/10 – Un potentiel sous-exploité mais un univers sympa
Public : à éviter pour les enfants, certaines scènes sont violentes.
5 Comments
mmmh, dommage, il y avait de quoi faire un film sympa au vu du synopsis. Est ce que cela vaut le coup de le voir au cinéma ou le voir à la maison suffit t’il? (effet spéciaux accrocheurs, sons et musiques à tomber par terre).
C’est peut être pas la peine de te déplacer je dirai, pour moi c’est assez décevant,
il aurait pu réellement être mieux.Mais c’est un bon film malgré tout …
(l’avantage de la carte illimité c’est de pouvoir y aller même si c’est nul)
Merci pour ta réponse. Si je ne sais pas quoi faire j’irai le voir :). Tu as une carte illimité dans quel cinéma? Moi je vais régulièrement au kinépolis et ils ne proposent pas ce genre de carte…(je ne crois pas du moins)
Illimité chez UGC, Mk2 et certains cinéma parisien type Le Grand Rex…bien pratique comme carte
Ok merci. J’irai voir ca a l’occasion.