Nicolas Vanier, fidèle à son amour pour les contrées froides, revient avec Loup, après Le Dernier Trappeur et L’Enfant des neiges. Comme toujours, il nous emmène au cœur de paysages spectaculaires, cette fois auprès des nomades éleveurs de rennes de Sibérie Orientale.
Un récit initiatique au cœur de la nature sauvage
L’histoire suit Sergeï, un jeune homme fraîchement nommé gardien de la harde. Sa mission ? Protéger les rennes des loups, considérés comme des ennemis. Car en Sibérie, un loup qui rôde signifie un danger immédiat pour la survie du troupeau.
Mais tout bascule lorsqu’il croise une jeune louve et ses petits. Face à eux, incapable de leur faire du mal, il prend une décision qui va remettre en question toutes ses croyances : il choisit de les observer plutôt que de les abattre, se liant peu à peu à ces animaux pourtant perçus comme des prédateurs.
Un beau message sur la relation entre l’homme et la nature, qui pousse à réfléchir sur notre rapport au monde sauvage.
Un régal pour les yeux… mais une narration trop étirée
Visuellement, c’est sublime. Nicolas Vanier sait capturer la beauté brute des grands espaces, et ici encore, les plaines sibériennes, les montagnes enneigées et les animaux filmés en pleine nature sont un spectacle à eux seuls. Chaque plan est travaillé, chaque lumière sublime la rudesse de ce mode de vie.
Mais niveau rythme… ça traîne en longueur. L’histoire est belle, mais elle aurait mérité d’être plus condensée. Certains passages s’étirent inutilement, et on a parfois l’impression que le film aurait pu se terminer bien plus tôt sans rien perdre de son message.
Heureusement, on ne s’ennuie pas totalement, car la magie des images fonctionne. Mais ce n’est pas un film qui va marquer les esprits.
Un film à voir… mais pas pour tout le monde
Alors, est-ce qu’on recommande Loup ?
- Oui, si vous aimez les grands espaces et les films contemplatifs.
- Non, si vous cherchez un récit palpitant.
À noter : quelques scènes peu adaptées aux plus jeunes, notamment celles où les loups attaquent les rennes ou des moments de nudité légère.
Ma note : 5/10 – Sublime, mais trop long
Public : Pour les amateurs de nature, d’animaux et de paysages nordiques.
