J’ai terminé A Plague Tale : Requiem et j’avais envie de vous parler de cette nouvelle aventure d’Amicia et Hugo. Après le premier opus “Innocence” que j’avais fait sur Steam à sa sortie, j’ai choisi de continuer sur PS5 pour le jeu de Asobo et Focus. C’était une de mes plus grandes attentes de l’année il est vrai que j’avais passé un temps assez incroyable et assez fou avec l’aventure des deux jeunes et de cette masse de rats en 2019.
Suite de peste
Le premier opus se déroulait en Guyenne (Sud-Ouest de la France) au 14e siècle, alors que la Guerre de Cents Ans et la peste noire ravageaient la population. Hugo et Amicia étaient séparés de leur famille et tentaient de survivre en fuyant l’Inquisition et les rats.
Le second reprend quelque temps après dans la Provence. On retrouve Hugo et Amicia, accompagné de leur mère et de Lucas, l’apprenti alchimiste. Tout commence très calmement et les rats finissent par les rattraper.
La fuite reprend pendant une bonne dizaine de chapitres, on croise de nouveaux personnages, de nouveaux gameplay et surtout de nouveaux paysages. Arles, Marseille et bien d’autres lieux du Sud seront arpentés par nos jeunes héros.
Sombre tristesse
Si le premier était triste et dramatique, le second prend rapidement le pli. Alors qu’ils avaient retrouvé un semblant de famille, la macula d’Hugo se réveille, ainsi que les rats et les plus horribles des humains. Rapidement, les routes se séparent, se recroisent, et le duo se reforme. Il faut fuir, encore et toujours. Fuir parce que les humains sont les pires. Fuir puisque si l’on reste, on menace trop de monde.
Il y a beaucoup de passages très durs et très sombre, j’ai vraiment eu des moments avec les larmes aux yeux parce qu’on s’y accroche à ces deux-là.
La narration est très maitrisée, les dialogues, la mise en scène et la montée en puissance du récit. Il arrive parfois qu’au premier frémissement du violoncelle on commence à paniquer car on sait que la joie est finie.
Un lance-pierre pour seule arme
OK, pas exactement, mais Amicia reprend du service comme meilleure lanceuse de France. Le lance-pierre est le meilleur accessoire du jeu, il permet de faire presque toutes les actions en fonction de ce qu’on lance avec.
On découvre aussi le tir à l’arbalète et le lancer de pot pour couvrir des zones plus large. Ensuite, c’est l’apprentissage par l’alchimie de mélange de composant plus ou moins dangereux qui l’aideront à traverser les marées de rats.
Comme dans la premier, la folie du grouillement des rats est impressionnant. Les murs se brisent face au poids de ces nuisibles c’est fou visuellement. D’ailleurs, je préfère largement ces phases d’affrontement que celles contre les humains. En dehors des scènes de “fuite” on peut réfléchir à la meilleure stratégie et meilleur chemin.
Combattre les humains me déplait tellement que j’ai passé le jeu en mode invincible sur quelques scènes pour ne pas à les affronter (oui c’est possible et ça ne concerne que les humains).
Évolution d’Amicia
Comme dans le premier, on incarne principalement Amicia. Elle va évoluer au fur et à mesure en apprenant de nouvelles techniques, en améliorant certaines aussi. Tout ce qui sera récupéré en chemin servira soit à crafter des ressources à lancer, soit pour améliorer l’équipement.
On a aussi de la collection à faire avancer. D’un côté les souvenirs qui sont des scènes de dialogue à provoquer qui donneront un peu d’âme et de calme. De l’autre des plantes et plumes pour l’herbier d’Hugo.
J’ai terminé le jeu sans finir la totalité des améliorations et collections, mais j’ai choisi de ne pas me lancer dans le platine. Je n’ai pas envie de revivre l’histoire. Elle est bien une fois.
Musique de rivière
Olivier Derivière reprend la tête de la bande son pour le second jeu. C’est avec plaisir que j’avais pu découvrir la BO en avant-première lors d’un concert symphonique à Paris. Retrouver les sons en jeu c’est fou.
Le violoncelle est un personnage à part entière, on l’entend dans le jeu, comme s’il répondait ou participait à l’aventure. J’ai beaucoup aimé aussi les choeurs qui accompagnent à merveille les murmures des grouillements, des gens, de la folie.
Il y a des scènes dans lesquelles la musique t’emporte c’est vraiment quelque chose de fou et j’ai hâte de pouvoir récupérer le vinyle de ce second jeu pour me replonger dans l’ambiance.
Mon avis sur A Plague Tale : Requiem
C’est le jeu que j’attendais, je suis ravie du résultat final. Le jeu est accessible, même pour les joueurs non “hardcore”, il permet aussi d’offrir plus de défi à ceux qui cherchent la difficulté.
J’ai passé une bonne quinzaine d’heures dessus, en vivant des émotions fortes dans un sens et dans l’autre. Il y a de nouveaux paysages que j’ai pris plaisir à découvrir, ainsi que la partie en mer qui était inédite. Quelques passages m’ont fait penser à Uncharted pour leur côté énigmes à résoudre.
A Plague Tale : Requiem est au niveau du premier, avec un petit gap graphique je dirai. Tout est assez fluide, il y a très peu de temps de chargement (joué sur PS5). Et je n’ai pas eu de bug dans le jeu qui m’ont demandé de le relancer ou autre. Il était bien fini et tout à fait ce que j’en attendais !
A Plague Tale : Requiem, la fiche
- Développeur Asobo Studio
- Éditeur Focus Home Interactive
- Réalisateur David Dedeine et Kevin Choteau
- Scénariste Sébastien Renard
- Compositeur Olivier Derivière
- Date de sortie 18 octobre 2022
- Genre Jeu d’action-aventure, jeu d’infiltration
- Mode de jeu Solo
- Plateforme Xbox Series X et Series S, Microsoft Windows, PlayStation à partir de 54,99€