Outch, réveil très compliqué ce matin même si plutôt tardif (10h), on se sent obligées de sortir le classique : “L’alcool ? Plus jamais !”. On fait le plein d’eau et de doliprane pour la journée et on finit par décoller de l’appart en ayant un peu peur de ne pas voir grand chose des films du jour.
Première étape : We Are What We Are, film en compétition annoncé au moins de 12 ans à l’entrée du CID. Je ne m’étais pas vraiment renseignée sur le film avant. J’avais juste reconnu la petite tête blonde d’Electrick Children, ce qui m’avait fait dire bêtement que ce serait dans la même veine.
We Are What We Are parle d’une famille pratiquant le cannibalisme et dont la mort de la mère de famille va bouleverser l’équilibre. Sujet dérangeant, traitement choc. Si la première heure reste “soft”, on a le droit à quelques scènes sanglantes dans la dernière partie, ce qui a provoqué huées ET applaudissements dans le CID, tout ça en la présence du réalisateur. Un film clairement pas pour le public de Deauville, qui aura surpris les festivaliers mais à voir pour les amateurs de films de genre dont je fais partie.
Premier miracle du jour : pas d’endormissement devant We Are What We Are (ça aurait de toute façon été difficile avec l’animation dans la salle). Une petite pause déjeuner avec thé & café pour tenir le coup le reste de la journée et nous voilà de nouveau au CID pour Les Amants du Texas, encore une fois un film en compétition. Le film de David Lowery a divisé les amis blogueurs parisiens. Qu’en sera t-il ici ?
Résultats des courses : une lutte acharnée contre nos paupières pendant 1h30. Autant vous prévenir, il ne se passe pas grand chose dans Les Amants du Texas, un film qu’on oublie presque aussitôt en sortant. On retiendra quand même une jolie mise en scène, et une belle BO.
J’opte pour la salle de presse plutôt que pour la conférence du film que je viens de découvrir et qui m’a légèrement indifféré. Entre temps, nous avons aussi réussi à retirer nos sésames pour le soir : l’hommage à John Travolta et la projection en avant-première de Killing Season.
Quelques lignes écrites sur les blogs plus tard, retour dans la grande salle du CID pour l’avant-première de l’attendu Lovelace, avec Amanda Seyfried dans le rôle titre, revenant sur une partie de la vie de l’actrice-star du culte Gorge Profonde. Si Lovelace a des allures de téléfilm, il n’en reste pas moins agréable à suivre et à regarder, grâce notamment à la performance d’Amanda Seyfried qui prouve que, quand elle veut, elle sait être une actrice correcte.
Après Lovelace, pas le temps de rentrer à l’appartement pour moi, encore des petits papiers à terminer avant la séance spéciale du soir. Alors que nous nous demandions comment calmer nos estomacs jusqu’à notre retour aux alentours de 23h, notre héros du soir (@iFan) nous propose d’aller chercher un petit McDo et de nous attendre à la sortie du CID après Killing Season. DEAL ! C’est avec nos estomacs confiants que nous foulons le tapis rouge de Deauville ce soir là. Bien installées à notre rang habituel, c’est avec étonnement que nous assistons à l’hommage à John Travolta, très chaleureux et sympathique.
Malheureusement, Killing Season ne sera pas à la hauteur de son acteur. Attention à ne pas aller voir ce film en en attendant beaucoup, il s’agit d’un gros nanar.
L’heure du McDo a sonné ! On rentre à l’appartement, on se met à table puis on avale nos menus américains avec en fond Secret Story, tout en parlant de Télé réalité. Une soirée intellectuelle en somme. Vient enfin l’heure de regagner nos petits lits et de dormir. Après une journée de 4 films sans un seul endormissement et un mal de crâne omniprésent, c’est bien mérité.
Un moment à retenir, un seul…
AL : Ce moment assez fou où se sont mélangés injures et applaudissements durant le final de We Are What We Are. Je pense que ça n’arrive pas si souvent au CID.
Marine : Travolta sur scène, prix en main, lançant des “Je vous aime” et reprenant sa pose de Saturday Night Fever amusé face aux photographes.
Anaïs : La conférence de presse de John Travolta qui s’est révélé être un acteur drôle et charmant, prenant le temps qu’il fallait pour ses fans.