Il y a moins d’un an, j’achetais mon premier vélo électrique. Le premier prix décathlon mais électrique quand même lasse du retard de déploiement du parc Velib. Aujourd’hui, mon vélo a été volé. Et le parc Velib a enfin abouti. Alors me voilà à me reposer cette question : acheter ou louer ?

Les plus du vélo électrique propriétaire :

Il faut reconnaître qu’avoir son propre vélo est assez agréable. Pour la moindre course ou des trajets plus grands, le vélo est en bas de chez toi (dans un local évidement) et tu n’as qu’à le prendre. En un an, j’ai réduit considérablement mes trajets en métro et aller au travail en vélo m’a permis très souvent de démarrer la journée de la meilleure des manières. Aller travailler à vélo c’est un peu faire un break entre le réveil et ton café devant ton ordi. Ça réveille. Ça fait du bien. Et tu fais même un peu de sport. Oui car contrairement à la trottinette électrique, le VAE demande de pédaler, donc de fournir un effort physique pendant toute la promenade. Et puisque tu as ton vélo, il est impensable de céder à la facilité en commandant un Uber tard dans la soirée ou de le laisser pour préférer le métro.

Un double avantage donc à la fois mental et économique.

Les petites déceptions :

Déjà un VAE premier prix ne vous permettra de faire des dizaines d’aller-retour sans le charger tous les soirs. Le chargeur et la batterie sont encombrants. Il faut toujours l’avoir avec vous pour charger le plus souvent possible. Et prends garde à toi si un jour tu as la flemme de le charger. Rouler avec un VAE sans batterie c’est comme conduire un tracteur. Ça n’avance pas. C’est épuisant. Bref très pénible.

Par moment, j’ai trouvé que ma vitesse n’était pas forcément optimale. Lors de mes trajets quotidiens je me faisais doubler par des vélos plus sportifs et plus légers et je ne sais pas aujourd’hui si l’assistance électrique est si rentable que ça, face à des vélos plus légers sans assistance.

L’angoisse de l’attache… avoir son vélo c’est s’assurer qu’il est en sécurité quand tu le poses. Chez moi, pratique, un local à vélos. Mais local à vélos très encombré où chaque soir il fallait jouer des coudes pour le rentrer. Même schéma le matin. Parking au travail (c’est pour cette raison que je l’ai acheté en avril 2018). Oui mais après ?

Après c’est s’angoisser. Se demander s’il est bien attaché. Observer son environnement. Y’a t il des risques autour ? Puis-je avoir une mauvaise surprise en revenant dans 1 ou 2 heures ? Constater qu’autour de lui il y’a toujours un vélo à qui il manque une roue. Un cadenas qui reste béant. Bref avoir son propre vélo c’est pas mal de soucis. Pneus à plat. Chaîne qui saute. Bruit au niveau des freins. Et comme c’est ton vélo, tu ne peux pas le laisser à une borne et prendre le même en meilleur état. Non quand tu crèves, tu marches à côté et tu le remorques jusqu’à chez toi. Quand tu dérailles, tu relèves tes manches. Et tu prends rendez-vous chez Décathlon pour une révision.

Alors voilà, hier dimanche 24 mars, on m’a volé mon vélo.

En plein jour. 700 euros dans le vent. Et surtout la fin d’une habitude. Alors que faire ? En racheter un ? L’assurer cette fois ? (cher en général) Passer au Velib ? Prendre un vélo sans VAE ? Ou racheter un VAE mais de meilleure qualité ?

Nous sommes lundi, j’ai un peu le seum comme disent les jeunes. J’attends vos avis sur le sujet !

Author

Cinéphile aux lacunes exemplaires, mon coeur bat aussi pour la musique, les chaussures léopard et les romans de Bret Easton Ellis. Maman de 2muchponey.com, niçoise d'origine, parisienne de coeur, je nage en eaux troubles avec la rage de l’ère moderne et la poésie fragile d'un autre temps. Si tu me parles de Jacques Demy je pourrais bien t'épouser.

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