Nos_étoiles_contraires

Avant d’être un film hollywoodien réunissant les très en vogue Shailene Woodley et Ansel Elgort (révélés il y a quelques mois par Divergente, dans lequel ils étaient… frère et sœur), Nos étoiles contraires (The fault in our stars en version originale) est avant tout un livre, écrit par l’auteur américain reconnu John Green (Qui es-tu Alaska ?).  Publié début 2012 aux États-Unis, Nos étoiles contraires a connu un très bon accueil public et critique. Et oui, ce n’est pas pour rien qu’une adaptation cinématographique a vite été mise en route.

L’éditeur français Nathan s’est d’ailleurs appuyé sur toutes ces critiques positives pour vendre son livre plutôt que sur un résumé basique. Sur la couverture, vous pourrez lire des éloges comme “Un roman sur la vie, la mort et les gens qui se retrouvent coincés entre les deux. Nos étoiles contraires, c’est John Green au sommet de son art. On rit, on pleure, et on en redemande” (Markus Zusak) ou “Alors qu’on craint ne ressentir que de la tristesse en le refermant, ce livre nous fait aimer la vie plus que jamais.” (Mélanie Blossier). Ces jolies citations sont accompagnées d’un macaron jaune en plat 1 de couverture annonçant que le livre a reçu le prix du Meilleur Roman 2012 par le Time Magazine. Si avec ça, on n’en vend pas quelques milliers…

Oui mais alors de quoi parle Nos étoiles contraires ? De la rencontre entre deux adolescents cancéreux à Indianapolis qui va faire des étincelles. Hazel (narratrice) est atteinte d’un cancer de la thyroïde et des poumons plus ou moins incurable qu’elle arrive à maintenir stable grâce à un traitement expérimental. Augustus est victime d’un ostéosarcome mais est en rémission depuis plus d’un an.

J’avais entendu beaucoup de bien de ce livre adolescent et intelligent (deux adjectifs qui vont rarement ensemble). Par les critiques évidemment mais aussi par des proches qui me l’ont vivement conseillé. En lisant les premières phrases, on constate immédiatement que nous sommes dans une autre catégorie comparativement aux autres titres du moment destinés à la même tranche d’âge. C’est bien écrit, fluide, avec un vocabulaire riche. Ça fait littérairement du bien (je sors de Divergente).

Cette bonne surprise passée, me voilà plus disponible à apprécier les personnages et leurs histoires. Cohérents et bien écrits, Hazel, Augustus comme les membres de leur entourage paraissent bien réels. Malgré ce soin apporté aux protagonistes, je n’ai pas réussi à m’identifier ou à m’attacher complètement à eux. Il y a toujours eu une distance entre eux et moi. Celle de la maladie et de l’âge, mais pas que. Malgré quelques éléments bien trouvés, comme le lien littéraire (un peu trop poussé à mon goût tout de même) entre les deux héros ou les cigarettes d’Augustus, impossible de me projeter plus que ça et de le prendre d’amitié pour ces personnages.

Sans aller jusqu’à dire que la publicité est mensongère, je tiens tout de même à vous avertir que Nos étoiles contraires est avant tout un roman triste. Contrairement à Mélanie Blossier, le livre ne m’a pas fait davantage aimer la vie. Au contraire. Est-ce que c’est parce que je n’ai pas saisi son message, que je suis trop pessimiste pour apercevoir le bonheur dans cette histoire ? Je ne sais pas, mais je préfère prévenir. Nos étoiles contraires a dû me faire sourire 2 fois, je n’ai pas pleuré (faute à un manque d’attachement aux personnages, sans doute) et je suis loin d’en redemander, bien que je m’étais imaginé une autre fin.

Mes attentes trop élevées ont été déçues par Nos étoiles contraires qui est certes un bon livre pour adolescents, autrement mieux écrit que la majorité des propositions faites en terme de lecture, mais qui n’aura jamais vraiment su me toucher ou me parler malgré son sujet fort.

Néanmoins, j’irai voir l’adaptation ciné, qui sort le 20 Août 2014 en France, dont vous pouvez découvrir la bande-annonce en cliquant ici.

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Banlieusarde de souche, parisienne d'adoption, New-Yorkaise de cœur. S'épanche régulièrement sur La Bobine Sélective pour partager son amour du 7ème art. Aime la bière de toute sorte, le foot bourrin, les films d'horreur sanguinolents mais aussi le champagne avec des fraises, le vernis à ongles rose et les comédies romantiques pleines de clichés.

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