Ce jeudi matin, je me réveille avec le sourire. La journée s’annonce plutôt bonne entre une météo au top et des films que j’attendais particulièrement. La petite préparation habituelle et on part pour le CID pour découvrir un nouveau film en compétition : Night Moves.

Night Moves est le seul film de la compétition réalisé par une femme, Kelly Reichardt, déjà derrière la caméra de Wendy et Lucy, un petit film indé de 2008 avec Michelle Williams. Le casting nous donne encore un peu plus envie de découvrir le film (Jesse Eisenberg, Dakota Fanning, Peter Sarsgaard). Le sujet, par contre, est moins emballant. Night Moves raconte l’histoire de 3 écologistes radicaux, voulant détruire un barrage pour alerter le monde sur les conséquences de l’industrialisation. Si la première partie, montrant l’élaboration du plan, est plutôt réussie, la seconde, est interminable et nous fait décrocher.

Pour contrebalancer le film moyen du matin, deux très bonnes nouvelles. La première, c’est que nous irons au cocktail donné le soir à l’Hôtel Royal Barrière. La seconde, c’est l’interview calée à 14h de la jeune actrice Barbara Cabrita (vue notamment dans La Cage Dorée). Notre restaurant planifié du midi tombe à l’eau encore une fois. Marine se demande quand elle pourra manger ses fameuses moules frites. À la place, ce sera un sandwich peu généreux pris au bord de la plage. On engloutit ça rapidement et on sort nos petits carnets pour préparer cette fameuse interview.

On s’installe toutes les 3 sur la fameuse terrasse pour attendre notre star du jour. Elle arrive quelques minutes plus tard, toute souriante et nous met instantanément à l’aise en nous faisant la bise et en nous proposant une cigarette. Barbara Cabrita est revenue sur son parcours, sans langue de bois, ce qui est assez rare. Comme pour Laurence Arné rencontré il y a quelques jours, on vous en reparle bientôt sur WAG.

Breathe In

Interview à peine terminée, on se dépêche de retourner dans le CID pour découvrir l’autre film en compet’ du jour : Breathe In. Le film en compétition que j’attendais le plus cette année de par les thèmes abordés mais également son réalisateur Drake Doremus, déjà responsable du sublime Like Crazy. J’ai plutôt eu un bon feeling sur ce coup-ci. Breathe In devient instantanément le meilleur film vu cette année à Deauville pour moi. Délicat, juste, sublime. Une petite perle qui n’a pour l’instant pas de date de sortie en France.

Charlie Countryman

On sort un petit peu secouées par Breathe In mais on doit enchaîner tout de suite avec un autre film, cette fois en avant-première : The Necessary Death of Charlie Countryman (qui se transformera certainement en Charlie Countryman pour sa sortie en France). Pour ce que j’en ai vu (j’ai un peu dormi, fin de journée tout ça…) il s’agit d’une sorte de polar fun sur fond d’histoire d’amour se passant à Bucarest. Le réal a pas mal d’idées mais malheureusement le rendu est un peu cheap et on a envie de baffer Shia Labeouf tout du long.

On quitte la salle sans trop de regret et on court (presque) jusqu’à l’appart pour avaler une tranche de saucisson et surtout se changer pour la soirée qui se tiendra après le film du soir. Retour au CID pour découvrir le dernier Larry Clark : Marfa Girl. La salle n’est pas vraiment remplie, heureusement que l’hommage au metteur en scène a été rendu la veille finalement.

Marfa Girl

Marfa Girl, c’est du Larry Clark typique. Jeunesse, sexe, drogue et violence. Évidemment le public de Deauville n’était pas prévenu (pas d’interdiction annoncée) et il a été un poil choqué. J’ai entendu de nombreux sièges se relever durant la projection. Il a été également très peu applaudi. Bizarre cette idée de proposer un Larry Clark en séance du soir comme ça… De mon côté, encore une fois, difficile de dire si j’ai aimé ou pas. C’est du Larry Clark. Ça marque, c’est à voir mais ça ne parle pas à tout le monde.

En sortant, on se presse pour aller au Royal. Ce soir, on se sent un peu VIP. On rentre dans le hall et sur la droite, nous découvrons une jolie salle avec des petits buffets un peu partout. À l’heure où je vous écris, j’ai faim, donc je vais éviter de vous détailler toutes les bonnes choses qui se sont présentées à nous, en plus des quelques coupes de champagne englouties. On a croisé des membres du jury, discuté avec des personnes intéressantes, bu, mangé et on a terminé à la Villa Cartier. Une TRÈS bonne soirée donc (un petit merci à l’ami @Les_Cinevores en passant).

Soirée Deauville

Retour à l’appartement aux alentours des 2h du matin. Impossible d’écrire. Douche froide et au lit tout de suite. Demain au programme : cernes et migraines.

Un moment à retenir, un seul…

AL & Marine & Anaïs : Une soirée à part entre le Royal Barrière et à la Villa Cartier, avec cuisine de haute volée, champagne et belles rencontres.

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Banlieusarde de souche, parisienne d'adoption, New-Yorkaise de cœur. S'épanche régulièrement sur La Bobine Sélective pour partager son amour du 7ème art. Aime la bière de toute sorte, le foot bourrin, les films d'horreur sanguinolents mais aussi le champagne avec des fraises, le vernis à ongles rose et les comédies romantiques pleines de clichés.

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