Après plus de 3 semaines de vacances, ce lundi est synonyme de rentrée pour moi. Des vacances bretonnes passées à me reposer et à rattraper (un peu) mon retard en terme de lecture. Je partage ici mon avis sur ces quatre livres dévorés cet été.

Lectures estivales

 

Une vie entre deux océans

Une vie entre deux océans

M.L. Stedman

Date de parution française : Octobre 2013 (pour la version Grand Format)

Prix : 7,90€

Éditeur : Le Livre de Poche

Ma note : 7,5/10

Résumé : Après avoir connu les horreurs de la Grande Guerre, Tom Sherbourne revient en Australie. Aspirant à la tranquillité, il accepte un poste de gardien de phare sur l’île de Janus, un bout de terre sauvage et reculé. Là, il coule des jours heureux avec sa femme, Isabel. Un bonheur peu à peu contrarié par leurs échecs répétés pour avoir un enfant. Jusqu’à ce jour où un canot vient s’échouer sur le rivage. À son bord, le cadavre d’un homme, ainsi qu’un bébé, sain et sauf. Pour connaître enfin la joie d’être parents, Isabel demande à Tom d’ignorer les règles, de ne pas signaler « l’incident ». Une décision aux conséquences dévastatrices…

Mon avis : Malgré son prix des lecteurs 2015, c’est grâce au bouche à oreille que j’ai eu envie de lire le roman de l’australienne M.L. Stedman (et un peu aussi à cause de l’info en plus). Le style de l’auteur est plus qu’agréable ; elle parvient à nous embarquer dans l’histoire en quelques pages seulement. Un récit très bien rythmé si bien que l’intrigue avance vite et que le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer. Au-delà de ses rebondissements et de son style, c’est bien la psychologie des personnages, finement décrite, qui se révèle être le plus bel atout d’Une vie entre deux océans. Ironiquement, j’ai eu un peu de mal à m’attacher aux personnages, et c’est sans doute ça qu’il m’a manqué pour vraiment adorer ce livre.

L’info en plus : Une vie entre deux océans a droit à son adaptation cinématographique. Porté par Michael Fassbender, Alicia Vikander et Rachel Weisz, le film est mis en scène par Derek Cianfrance (Blue Valentine, The place beyond the pines) et sortira en France le 5 octobre !

Tu comprendras quand tu seras plus grande

Tu comprendras quand tu seras plus grande

Virginie Grimaldi

Date de parution française : Mai 2016

Prix : 19,90€

Éditeur : Fayard

Ma note : 6/10

Résumé : Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit pas plus au bonheur qu’à la petite souris. Pire, une fois sur place, elle se souvient qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Et dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme. Au fil des jours, Julia découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre. Difficile pourtant d’imaginer qu’on puisse reprendre goût à la vie entre des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé… Et si elle n’avait pas atterri là par hasard ? Et si l’amour se cachait là où on ne l’attend pas ? C’est l’histoire de chemins qui se croisent. Les chemins de ceux qui ont une vie à raconter et de ceux qui ont une vie à construire.

Mon avis : Là aussi, c’est sur recommandation (et même sur prêt) que j’ai lu le deuxième roman de Virginie Grimaldi. Avec son titre à rallonge Tu comprendras quand tu seras plus grande nous ramène forcément aux romans à succès d’Agnès Martin-Lugand (Les gens heureux lisent et boivent du café, Entre mes mains le bonheur se faufile…). Les deux romancières n’ont pas qu’un seul point commun. Si Virginie Grimaldi est résolument plus comique dans son ton, les thèmes abordés (le deuil, la reconstruction, l’amitié, l’amour, la famille…) dans Tu comprendras quand tu seras plus grandes sont également des thèmes chers à Agnès Martin-Lugand. La lecture fut très facile, rapide et agréable. J’ai par contre était vite un peu fatiguée par les petites notes d’humour, qui sont parfois un peu trop poussées à mon goût. L’intrigue va très (trop ?) vite et la résolution me parait trop facile et même un peu confuse. Malgré tout, le boulot est fait, il s’agit là d’une lecture d’été idéale qui invite à la détente et au bonheur.

Lady HelenLady Helen – Le club des mauvais jours

Alison Goodman

Date de parution française : Août 2016

Prix : 19,50€

Éditeur : Gallimard Jeunesse

Ma note : 8,5/10

Résumé : Londres, avril 1812. Lady Helen Wrexhall s’apprête à faire son entrée dans le monde. Bientôt, elle sera prise dans le tourbillon des bals avec l’espoir de faire un beau mariage. Mais d’étranges faits surviennent qui la plongent soudain dans les ombres de la Régence : une bonne de la maison disparaît, des meurtres sanglants sont commis et Helen fait la connaissance de lord Carlston, un homme à la réputation sulfureuse. Il appartient au Club des mauvais jours, une police secrète chargée de combattre des démons qui ont infiltré toutes les couches de la société. Lady Helen est dotée d’étranges pouvoirs mais acceptera-t-elle de renoncer à une vie faite de privilèges et d’insouciance pour basculer dans un monde terrifiant?

Mon avis : On dit toujours que la couverture ne fait pas le livre mais c’est malgré tout elle qui va attirer le potentiel acheteur. C’est comme ça que j’ai repéré ce roman jeunesse (à partir de 13 ans). Sa superbe couverture m’a interpellée, j’ai lu le résumé, vu le nom de Jane Austen et me suis dit pourquoi pas. Je me félicite depuis de cet achat puisque j’ai tout simplement adoré Lady Helen. L’histoire est racontée à la troisième personne, ce qui fait beaucoup de bien (les romans jeunesse sont aujourd’hui très souvent à la première personne), et le style de l’auteur est plutôt raffiné si bien que je n’ai pas eu l’impression d’être en train de lire un livre pour enfant. J’avais peur également du mélange entre la romance à la Austen et le fantastique, c’est tellement bien fichu que ça parait presque normal. Enfin, les personnages sont savoureux et on s’attache très rapidement à notre courageuse héroïne. Un bon gros coup de cœur.

L’info en plus : Lady Helen est une trilogie ! Et oui, Le club des mauvais jours est simplement le premier tome de la saga. La moins bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas encore de date de sortie pour la suite… Vite !!!

la fille du trainLa Fille du train

Paula Hawkins

Date de parution française : Mai 2015 (Grand Format)

Prix : 21€

Éditeur : Sonatine

Ma note : 6,5/10

Résumé : Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller et revenir de Londres. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe une jolie maison. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu’elle aperçoit derrière la vitre : Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l’être par le passé avec son mari, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte. Mais un matin, elle découvre un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…

Mon avis : On a tellement parlé de La Fille du train qu’à l’été 2015, je l’avais offert à ma mère. Je lui ai piqué cette année pour le lire à mon tour. Je ne suis pas spécialement une amatrice de thrillers et polars niveau lecture, ce qui peut sans doute expliquer ma déception. Je m’attendais clairement à mieux vu la renommée du roman de Paula Hawkins. Si le récit est prenant, les changements de point de vue intéressants et le tout vraiment bien tenu, je m’attendais à quelque chose de plus tordu. La résolution est vraiment décevante (quoique je ne l’avais pas vue venir) et le personnage de Rachel exaspérant. Une bonne lecture à défaut d’être inoubliable.

L’info en plus : Tout comme pour Une vie entre deux océans, La Fille du train a droit à son adaptation sur grand écran ! C’est Tate Taylor qui s’y colle, celui à qui on doit notamment La couleur des sentiments et Get on up. Au casting, nous pourrons y retrouver la fabuleuse (oui oui) Emily Blunt. Sortie française fixée au 26 octobre.

Author

Banlieusarde de souche, parisienne d'adoption, New-Yorkaise de cœur. S'épanche régulièrement sur La Bobine Sélective pour partager son amour du 7ème art. Aime la bière de toute sorte, le foot bourrin, les films d'horreur sanguinolents mais aussi le champagne avec des fraises, le vernis à ongles rose et les comédies romantiques pleines de clichés.

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