Depuis qu’il a débarqué dans le catalogue du PS Plus (mai 2025), Balatro a littéralement aspiré tout mon temps libre. J’y suis allée « juste pour tester » un soir… et depuis, j’enchaîne les runs comme on enchaîne les épisodes d’une bonne série. Mon objectif est clair : le 100 %, le Platine, et la satisfaction suprême d’avoir dompté ce jeu aussi hypnotique que malin.
J’ai 68h à mon actif, et How Long To Beat estime la longueur à 225h, tout va bien !

Un roguelike de poker ? Oui, mais pas que
Sur le papier, Balatro est un jeu de cartes inspiré du poker, à la sauce roguelike. Autrement dit, chaque partie est unique, générée aléatoirement, avec ses défis, ses récompenses, et ses frustrations.
Mais oubliez le poker comme vous le connaissez : ici, les règles sont faites pour être contournées. Très vite, on découvre des Jokers aux effets délirants, des cartes Tarot, des boosters, des modificateurs de main, des planètes qui boostent vos combinaisons… Et tout ça s’assemble avec une logique de deckbuilding redoutable.
Et vous savez quoi ? Je n’aime pas le poker :D

Le plaisir de tricher… dans les règles
Ce que Balatro fait de génial, c’est qu’il vous donne les outils pour « tricher » avec le système. Un simple carré de cartes peut devenir une machine à points absurdes si vous alignez bien vos jokers et vos modifs. Le jeu récompense la créativité, la prise de risque, et ce petit brin de folie stratégique qui vous pousse à tenter une suite improbable parce que « et si ça passait ? ».
C’est grisant. Chaque run devient un terrain d’expérimentation, une montée en puissance, un ballet de chiffres et d’effets visuels ultra-satisfaisants.

Addictif, mais jamais injuste
Comme tout bon roguelike, on échoue souvent. Mais l’échec dans Balatro ne frustre jamais vraiment. Il pousse à retenter une run, à essayer une autre stratégie, un nouveau deck de départ, ou à espérer recroiser ce Joker cheaté qui vous avait fait décoller la veille.
Et entre deux échecs, on débloque de nouvelles cartes, de nouveaux effets, des variantes de gameplay qui renouvellent constamment l’envie de relancer une partie.
Le plus dur, c’est de s’arrêter, ça remplace bien mon cher Vampire Survivors !

Une expérience hypnotique
Visuellement, le jeu ne paie pas de mine à première vue. Interface minimaliste, ambiance un peu rétro, filtres CRT à l’ancienne… Mais dès qu’on y plonge, on comprend que cette sobriété permet aux effets de briller. Un gros multiplicateur ? L’écran s’embrase. Une main parfaite ? Les sons claquent, les animations vibrent. Balatro vous fait ressentir chaque victoire comme un petit feu d’artifice personnel.
Seul bémol ? La musique. Bonne, mais un peu répétitive après une dizaine d’heures de jeu. Rien de bloquant, mais j’avoue avoir fini par mettre mon propre fond sonore, voir parfois même mater une série brainless simultanément ou des vidéos YouTube.

Pourquoi j’y reviens chaque soir
Parce que c’est simple à lancer, mais complexe à maîtriser. Parce qu’il y a toujours un nouveau Joker à découvrir, une stratégie à tester, un défi à relever. Parce que je VEUX ce Platine, et que chaque trophée décroché me donne l’impression d’avoir un peu mieux compris les rouages du jeu.
Et puis surtout, parce que Balatro me fait vibrer comme peu de jeux solo savent encore le faire. C’est un mélange parfait entre challenge, progression et pur plaisir de jeu.
Faut-il y jouer ? Oui. Mille fois oui.
Même si vous n’aimez pas le poker. Même si vous pensez que les jeux de cartes ne sont pas faits pour vous. Balatro réussit là où beaucoup échouent : il rend chaque partie fun, lisible, et gratifiante. Et il ne coûte même pas une fortune, ce qui est presque indécent vu la qualité et la durée de vie proposées.
En résumé
- Balatro est l’un des meilleurs jeux du genre deckbuilding/roguelike que j’ai testés.
- C’est simple à prendre en main, mais extrêmement riche une fois lancé.
- Je passe mes soirées dessus depuis qu’il est sur le PS Plus, et je vise le Platine.
- Si vous aimez réfléchir, expérimenter, ou simplement kiffer des combos absurdes, c’est pour vous.