Avec un premier film à 11h30, on peut dire que cette fois-ci, on a eu une vraie grasse matinée. Premier fait étrange de la journée. Les indications météo de l’IPhone ne correspondent pas vraiment avec la tête du ciel dehors. Je tente quand même de m’habiller léger malgré la grisaille matinale.

Avant d’aller au cinéma du Casino pour notre premier film, on fait un crochet par le bureau de presse pour récupérer les fameux billets du soir et s’éviter de mendier devant le CID en fin d’aprem. Bingo ! Pour la première fois depuis notre arrivée, on arrive à récupérer ces précieux bouts de papier avant 12H.

C’est donc l’esprit plus tranquille que nous partons dans la direction de la salle de cinéma pour notre premier film. Pas de CID ce matin, nous boudons un film de la compétition au synopsis trop étrange et nous lui préférons Michael Bay et son Armageddon, une valeur sûre. Même si le film a pris un petit coup de vieux, il reste toujours aussi efficace. Pas l’ombre d’un bâillement pendant les 2h30 de film et même quelques larmes (j’ai toujours honte quand je pleure devant mais que voulez-vous, je suis faible…).

Bien contentes d’avoir revu ce film culte en salle, on sort sur les coups de 14h. Le soleil a maintenant pointé le bout de son nez, et on crève un peu de chaud en plein Deauville. Folles que nous sommes, on décide d’aller manger un bagel sur les terrasses, en plein cagnard, sans parasol. Des petites rougeurs plus tard, on se réfugie dans le CID pour notre film de 15h, cette fois-ci en compet’ : Short Term 12.

Short Term 12

On avait entendu beaucoup de bien du film et on n’a pas été déçues. Un sujet pas simple et souvent casse gueule (les foyers pour ados en difficulté) pourtant très bien traité. À la différence de Fruitvale Station la veille qui manquait de finesse, Destin Cretton fait ici preuve de beaucoup plus de subtilité malgré quelques facilités (mais n’oublions pas qu’il s’agit d’un premier film). Short Term 12 a reçu une jolie standing ovation et il serait fort étonnant qu’il reparte de Deauville bredouille.

À la sortie de la projection, on nous confirme une interview qui doit se tenir dans… 30 minutes ! On file rapidement à l’hôtel Normandie pour rencontrer Jeremy Saulnier, le réalisateur du film Blue Ruin, vu Dimanche. Un jeune homme très sympathique et ouvert. Notre petite escapade dans le bel hôtel sera aussi l’occasion de voir de plus près Famke Janssen, Nicolas Cage ou Tye Sheridan (le petit jeune de Mud et Joe).

Jeremy Saulnier et Tye Sheridan

Malheureusement, l’interview nous aura fait rater notre film de 17h30 : Sunlight Jr. avec Naomi Watts et Matt Dillon. Un film en moins pour la journée. À la place, on retourne sur la terrasse pour manger une bonne glace avant de repasser à l’appartement pour comater un petit peu, envoyer des mails ou écrire (notre quotidien donc).

Départ à 20h pour le CID. Ce soir, remise du Prix Littéraire Lucien Barrière et un hommage à la productrice Gale Anne Hurd avec un montage de scènes des films qu’elle a produit dont Aliens (j’étais en joie). La productrice nous a ensuite gratifié d’un long mais beau discours féministe avant de présenter le film du soir (qu’elle produit aussi donc) : Very Good Girls avec notamment Dakota Fanning, Elizabet Olsen, Demi Moore ou Ellen Barkin.

Gale Anne Hurd

Si le film démarrait plutôt bien, il nous aura vite fait déchanter. Très cliché, on a l’impression de regarder une série télé pour ados, certes mis en scène élégamment mais qui ne vole pas bien haut.

En sortant, plusieurs choix s’offrent à nous : 1. rentrer, écrire, dormir. 2. aller voir Terminator. 3. aller manger une pizza avec des journalistes. La troisième option fut retenue, à l’unanimité. Discussion animée autour d’une table du seul resto ouvert après 23h à Deauville.

Minuit passé. Nous devons rentrer pour reprendre des forces et se préparer à la journée du Mercredi qui s’annonce très Clarkienne.

Un moment à retenir, un seul…

AL : Mes premières larmes de Festival pour Armageddon. Je me fais avoir à chaque fois avec ce film.

Marine : Une interview avec Jeremy Saulnier et nous voilà dans le hall de l’hôtel Normandie. On croise Tye Sheridan, Nicolas Cage et Famke Janssen. On ne sait plus ou donner de la tête !

Anaïs : Premier vrai coup de cœur de Deauville avec Short Term 12, une belle découverte mis en scène par un réalisateur adorable.

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Banlieusarde de souche, parisienne d'adoption, New-Yorkaise de cœur. S'épanche régulièrement sur La Bobine Sélective pour partager son amour du 7ème art. Aime la bière de toute sorte, le foot bourrin, les films d'horreur sanguinolents mais aussi le champagne avec des fraises, le vernis à ongles rose et les comédies romantiques pleines de clichés.

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