S’il y a une chose que les Parisiens connaissent bien, ce sont les péniches. Voisines des bateaux-mouches remplis de touristes, elles longent les bords de Seine depuis toujours et sont de vrais habitations, mais aussi des bureaux, des restaurants ou même des boîtes de nuit de qualité. Mais s’éclater sur le Batofar (qu’on adore !) un samedi soir c’est une chose, vivre à l’année sur une petite péniche c’en est une autre. Blogueuse aventureuse, j’ai décidé de tester la vie sur une péniche, et voilà ce que ça donne :

Sur le canal de l’Ourcq, au bassin de la Villette, quelques péniches les unes collées aux autres se tassent dans la petite « marina » parisienne. Première constatation : c’est plutôt bien sécurisé.

Sécurisé et spacieux

Pour accéder au bateau, il faut passer une porte bloquée par un système de badge, comme un immeuble classique. En revanche, la montée dans la péniche l’est moins, sécurisée j’entends… Sur le ponton qui bouge, il faut monter sur un petit escabeau pas très stable pour monter sur le côté du bateau qui n’est pas très large, pas très pratique quand on a les bras chargés de courses donc (on est une fille ou on l’est pas!).

 IMAG0551

Mais une fois dessus, on réalise que c’est bien plus spacieux que l’idée que l’on s’en fait. Après la petite terrasse extérieure avec la barre et la vue sur tout le canal, on pénètre à l’intérieur, dans la pièce à vivre. Véritable salon classique on peut y brancher ce qu’on veut, y mettre un canapé et de la petite déco comme dans un appartement lambda. La cuisine au fond est plutôt grande également, et surtout hyper équipé. Difficile de croire que l’on peut trouver des fours, des plaques de cuisson et autres micro-ondes et grands frigos sur une petite péniche. La chambre aussi est plutôt classique et le mouvement de l’eau ne se fait quasiment pas sentir.

En bref, on ne se croirait pas sur un bateau. Ou presque. Car même si tout cela est très sympa de prime abord, il reste un problème de taille (c’est le cas de le dire): sur une péniche, il ne faut pas être claustrophobe. L’ensemble est très bas de plafond, et le lit par exemple est collé à une petite fenêtre quasiment au niveau de l’eau, ne laissant pénétrer que très peu de lumière. La salle de bain quant à elle, est trop petite si l’on mesure plus d’un mètre 80. En plus, comme au camping, ça fait toilettes, douche, lavabo en même temps donc il ne faut pas avoir peur de se cogner dans les murs quand on n’est pas réveillé (comme moi).

Et… les toilettes ?

Et puis il faut aborder un sujet sensible : l’eau des toilettes provient directement du canal. On suppose donc que tout ce qui sort de ces toilettes va également directement dans le canal…Voilà c’est dit ! Et puis (bis), puisque c’est un blog de filles parlons-en : il n’y a pas de dressing. Presque aucun rangement pour mettre ses vêtements et ses chaussures. Le drame quoi.

 IMAG0555

Malgré ces soucis de confort, les « voisins » sont eux “à la cool” comme vous, qui vous relaxez immédiatement quand vous montez sur le bateau, grâce à cette impression d’être éternellement en vacances. Quand il fait beau, rien de plus agréable. Les bateaux-mouches qui passent et repassent vous enseignent plein d’anecdotes sur votre quartier, et vous entendez les djembes autour raisonner. Le dépaysement. Les canards, moineaux et autres volatiles vous accompagnent sur votre embarcation et vous oubliez Paris.

En bref, même si la péniche est totalement vivable et confortable, et qu’elle vous apporte un cadre de vie incroyablement agréable, il semble difficile d’y vivre à l’année, surtout si l’on doit y attacher ses tailleurs pour aller travailler au bureau tous les matins. En revanche, en tant que « maison » secondaire ou pour y passer des vacances, c’est plus qu’un vrai bonheur et on vous le conseille !

P.S : si l’aventure vous tente, vous pouvez trouver votre logement flottant sur des sites spécialisés comme celui-ci !

Author

Grande enfant qui donne son avis sur les films et les séries sur WAG. Et sur cine-nerd.fr . Et aussi sur welovecinema.fr ... Aime les acteurs et les expose sur ses avatars Twitter (@AnaBerno). Véritable pipelette à tendance bisounours, je suis pourtant Bretonne, donc mangeuse de crêpe têtue. Ce que je préfère sinon, c’est découvrir de nouveaux endroits à visiter et des nouveaux bars à tester entre amis.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Pin It