On ne parle que de ça depuis quelques jours : LE nouvel album de Radiohead. Il faut dire que le groupe Anglais a réussi un bon coup de comm’ en annonçant au dernier moment la sortie de son nouvel album sur la toile (rappel des faits ici) ; puis en le mettant en ligne un jour avant sa sortie officielle.
Ensuite il y a eu ce premier titre et premier clip, avec un Thom Yorke en pleine forme, qui a d’ailleurs été détourné maintes et maintes fois comme là, là ou encore là.
Mais parlons musique, car après tout c’est ça qui nous intéresse. Premier constat à l’écoute ce nouvel album : un tournant dans la vie du groupe paraît indéniable. On s’en était douté depuis un moment, c’est chose avérée. Seulement 8 morceaux, mais 8 morceaux qui peuvent désorienter. Radiohead nous propose ainsi un album beaucoup plus expérimental que les précédents. Ne vous attendez pas à retrouver les tubes qui ont pu faire toute la renomée du groupe. Non, car Radiohead est là dans une autre démarche. Oubliez les classiques couplets/refrains. Cet album déroute, c’est indéniable.
C’est très sombre, comme c’est hypnotique.
A la première écoute, vous risquerez d’être un peu déconcertés, mais il faut s’accrocher, puis l’écouter encore et encore afin de pouvoir l’apprécier. On ne peux pas s’empêcher d’être un peu déçu, car cet album est beaucoup moins accessible que les précédents. Beaucoup moins pop, beaucoup plus minimaliste, moins attachant. Il est dans la continuité de “In Rainbows” qui avait déjà perturbé de nombreux fans.
Ce qui est dommage avec ce nouvel opus, c’est qu’il est finalement moins excitant par rapport à ce que le groupe nous avait habitué auparavant. Toutefois après plusieurs écoutes, il se révèle profond, puissant. Et si vous arrivez à vous frayer un chemin dans l’univers de la bande à Thom, vous ne pourrez qu’être émerveillés. A l’image de ce qui est pour moi le morceau le plus réussi : “Separator”.
A.
