Cela fait déjà deux ans que le trio rennais affole nos tympans. Avec un premier titre d’abord, We are Young, impressionnant à l’époque pour ce qui deviendra vite un vrai tube aux sonorités électro pop. On y découvrait alors la voix hypnotisante de Jean-Sylvain, qui ne sera pas sans nous rappeler un certain Ian Curtis, évidemment.

Ils font les choses bien nos amis de Juveniles et surtout ils prennent le temps de le faire. Après quelques EP à leur compte, un passage remarqué chez Kitsuné et une signature chez Paradis Records pour enfin sortir ce premier album, ils décident de s’entourer de Yuksek à la production. La pâte du rémois se fait ressentir indéniablement sur l’ensemble de l’album et il apparaît alors comme une évidence que l’univers des deux artistes étaient faits pour se rencontrer.

Les beats claquent, les synthés sont rois pour servir la voix toujours aussi fascinante de Jean-Sylvain. Ce timbre qui a véritablement quelque chose de spécial, tout en détachement et désormais vraie marque de fabrique du groupe rennais. Les refrains pop s’enchainent avec classe sur Strangers, Logical ou Summer Nights ; mais là où ils nous impressionnent c’est sur des tracks à l’électro aérien et emplie d’émotions avec encore et toujours ces synthés au centre des débats (Fantasy, Washed Away, Through the Night, Void).

Quelque part entre new wave et synth pop, les Juveniles assument complètement leurs influences du côté des Smith ou encore New Order. La production y est léchée et quasi parfaite, pour un premier disque qui impressionne d’entrée.  Bien plus qu’un énième groupe à la hype passagère, avec Juveniles tous les espoirs semblent permis et leur carrière est bien parti pour s’envoler. La relève est belle et bien là et sonne l’arrivée d’une très belle génération dans le paysage électro pop français, qui en avait définitivement besoin.

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