De passage à New-York pour des vacances bien méritées, impossible de ne pas jeter un oeil du côté des concerts qui s’y jouaient pendant notre séjour. Il faut dire que la “grosse pomme” est certainement ce qui se fait de mieux niveau programmation avec des salles affichant le meilleur de la programmation indé actuelle et une scène locale en ébullition permanente.

Séjournant du côté de Brooklyn, nous nous sommes attardés sur la célèbre salle du Music Hall of Williamsburg ; et lorsque l’on s’est aperçus que les Disclosure y donnaient un concert pendant notre séjour, impossible de ne pas s’y rendre ! Cela affiche complet bien évidemment, mais après quelques tours sur craigslist, nous décrochons notre sésame ; deux fois plus cher certes, mais après tout ils le valent bien ! Il faut dire que les deux anglais que nous suivons depuis maintenant plusieurs mois ne nous avaient jamais vraiment fait redescendre de notre petit nuage après leur prestation géniale au Festival Pitchfork. Les frères Lawrence ont d’ailleurs fait beaucoup de chemin depuis, annoncés comme la relève de l’électro britannique avec des tubes consacrés et un premier album à venir qui s’annonce déjà comme un succès.

Il fait froid ce soir là dans Williamsburg, quartier ô combien hipster et cool de Brooklyn. Il est 21h et du monde commence à se rassembler à l’intérieur de la toute petite salle du Music Hall, qui affiche d’ailleurs une programmation à venir tout simplement dingue : Sky Ferreira, John Talabot, Flume, Jessie Ware… j’en passe. C’est M|O|D, jeune dj qui chauffe le public, avec un set de grande qualité, mêlant house et hip hop pour un résultat ultra efficace ! Le public est chauffé à blanc, la salle est pleine à craquer et les deux frères rentrent sur scène.

Infected nous plonge d’entrée dans l’univers électro des deux frangins, le public est déjà à la fête. Les Disclosure livreront un set impeccable, parsemé de morceaux désormais bien connus (What’s in Your Head, Running) et nous offriront également de nouveaux morceaux : Let Go, Stimulation, Voices présageant un premier album de grande qualité. Le point culminant du concert sera sans aucun doute lorsque résonneront les premières notes de White Noise, véritable tube, en collaboration avec d’autres futurs grands : AlunaGeorge. Les New-Yorkais dansent, chantent, l’ambiance est survoltée. Au bout d’une petite heure, Guy et Howard feront retomber la pression mais reviendront vite pour un rappel en apothéose avec Latch, certainement le titre qui leur aura permis de percer et qui restera l’une de leurs meilleures tracks à ce jour.

La lumière se rallume, tout le monde a le sourire aux lèvres ; les américains, réputés pour être assez exigeants, semblent aussi enchantés que nous, avec cette impression d’avoir assisté à une très belle prestation d’un très grand duo en devenir. En sortant, plusieurs New-Yorkais nous interpellent pour partager leur joie et leur excellente impression du concert. C’est aussi ça l’Amérique.

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