Bordeaux a toujours été reconnu comme étant un bastion majeur du rock en France, avec des groupes emblématiques tels Noir Désir ou Eiffel, et des très grands en devenir, Pendentif ou Adam Kesher pour ne citer qu’eux, dont on vous avait déjà dit le plus grand bien. Et pourtant, Bordeaux demeure la seule grande ville française à ne pas avoir son rendez-vous important de musiques actuelles. Aujourd’hui, Il est temps que cette ville posséde un festival ambitieux, à la programmation exigeante capable de se positionner sur un plan national. Et c’est de ce constat qu’est né le Bordeaux Rock Festival…
On avait eu la chance de découvrir par surprise Yan Wagner lors des premières parties de Air ou encore Adam Kesher, avec à chaque fois des prestations que l’on avait jamais vraiment oublié. C’est d’ailleurs à cette période que Yan Wagner s’est révélé, en 2010, aux critiques et au public grâce à un single Recession Song dont le titre entrait alors en pleine résonance avec la crise économique. Franco-Américain, qui imagina un temps devenir pianiste de bar avant de se tourner vers son amour pour la musique électronique, toute la singularité de Yan Wagner tient dans sa posture d’électronicien qui chante et qui refuse de se cacher derrière…