Cette fois encore, Rock en Seine marquera pour nous le passage obligé dans notre agenda bien rempli de concerts et festivals. Une programmation toujours aussi pointue qu’éclectique qui aura ravi nos petits oreilles le temps d’un weekend très (très) chargé. Alors plutôt que de revenir en détail jours par jours sur chaque concert, retour sur les cinq prestations, qui restent pour nous les meilleurs moments de cette édition 2013 ! (A noter que le dimanche pluvieux aura quelque peu écourté notre journée, il est possible que nous soyons passé à côté de quelques beaux live…)

5 –  La Femme // Jackson and his Computer Band

On les avait découvert en première partie de Wu Lyf à la Cigale on les a retrouvé cette année avec Psycho Tropical Berlin. Si l’album continue de nous enchanter écoute après écoute, on avait hâte de les retrouver sur scène. Le rendez-vous était pris, la communion a eu lieu. Pour un set dansant et totalement barré dont La Femme a le secret, on se sera déhanché sur chacun des morceaux. On aura même eu envie d’aller faire un tour sur la Planche histoire d’imiter l’un des membres du groupe.

La très belle surprise de ce Rock en Seine restera également la prestation assez folle de Jackson and his Computer Band. Si vous ne connaissez pas cet étrange personnage blond peroxydé à l’allure d’un conducteur de F1, sachez qu’il est franco-américain et que bien qu’assez méconnu de part chez nous, depuis plusieurs années il fait figure de personnage emblématique de la scène électro. Son set, puissant, vif, dansant et aussi parfois un peu flippant, aura su réveiller un public un peu endormi au premier abord. Une prestation qui annonce le meilleur pour son nouvel album à venir en septembre !

4 – Franz Ferdinand

On avait un peu oublié à quel point le groupe écossais était une machine à tubes. Une prestation impeccable, terriblement efficace qui marque le grand retour de Franz Ferdinand. Après le silence radio et les rumeurs de séparation, on est d’autant plus ravis de retrouver les quatre Glaswegiens. Sur scène la bande à Alexander Kapranos semble prendre tout autant de plaisir que nous. Et même si on aurait aimé un peu plus de folie et de prise de risques on aura quand même pris une sacrée claque devant ce set implacable !

3 – Tame Impala

Bien que programmé beaucoup trop tôt, à 18h30 un vendredi (sérieusement ?)… nous sommes restés comme hypnotisés devant le concert des nouveaux génies de la scène indé. Deux albums qui restent pour nous parmi les meilleurs disques de ces dernières années, exécutés sur la grande scène d’une main de maitre par Kevin Parker et ses acolytes. Chaque morceau étant retravaillé pour le live, avec des boucles délirantes et des expérimentations infinies. De quoi rester bouche bée pendant une heure beaucoup trop courte.

2 – Kendrick Lamar

Depuis sa folle prestation au Bataclan il y a quelques mois, nous attendions avec impatience la venue du rappeur californien à Rock en Seine. Cette fois accompagné de musiciens, donnant une vraie ampleur à ses morceaux, Kendrick fera parler son flow impressionnant devant une foule en délire. Et comme si la malédiction des rappeurs était encore une fois de mise cette année (les annulations à répétition de Frank Ocean, A$AP Rocky…) voilà que les amplis sautent en plein concert, laissant Kendrick rapper à vide. Il lui faudra cinq bonnes minutes pour qu’il s’en rende compte, qu’il quitte la scène et revienne finalement quelques minutes plus tard gonflé à bloc ! Le concert finira dans la liesse la plus totale, avec un rappeur semblant ému d’un tel accueil nous lâchant même que nous étions le meilleur public de sa longue tournée. Dingue !

1 – Phoenix

Si vous suivez notre blog, vous ne serez pas surpris de ce choix. Fans inconditionnés des versaillais, même en étant les plus objectifs possibles, ce concert restera le grand moment de ce Rock en Seine 2013. Une prestation folle aidée par un jeu de lumières et d’une mise en scène de grande classe, on aura dansé pendant près d’une heure trente. Avec la pluie pour clôturer un set quasiment parfait (toujours pas de Bourgeois, ni de Fences à notre grand désespoir) ; les émotions dignes d’un Arcade Fire en 2010 n’étaient pas loin.

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