Il arrive parfois que nous voyons des films sans qu’on ait forcément envie (ni le temps) d’écrire une longue critique. D’où le lancement d’un nouveau rendez-vous révolutionnaire : CinéBref ! L’idée est simple : vous parlez en quelques lignes de films à l’affiche ! Cette semaine on revient sur 3 films : Pan, The Lobster et The Walk !

 

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Pan de Joe Wright

Proposant un nouveau regard sur l’origine des personnages légendaires créés par J.M. Barrie, le film s’attache à l’histoire d’un orphelin enlevé au Pays Imaginaire. Là-bas, il vivra une aventure palpitante et bravera maints dangers, tout en découvrant son destin : devenir le héros connu dans le monde entier sous le nom de Peter Pan.

 

Quand on apprend que Joe Wright va raconter les origines de Peter Pan, on est immédiatement sous le charme. Les premières images en avaient fait chez nous l’une des plus grandes attentes de l’année. Un peu mois d’un an avant après cet article, les critiques sont tombées et Pan ne s’envole pas au box office. Pourtant il y a des pensées agréables et une vraie volonté de réinventer une histoire qu’on connaît tous par cœur. Joe Wright nous livre ce qui est sans doute le plus beau film esthétiquement parlant de l’année et s’offre beaucoup de fantaisie aussi bien dans l’histoire que dans la mise en scène. Et même si on pourrait énumérer des défauts, Pan devient attachant de minute en minute. Un grand film d’aventure haut en couleur pour les enfants principalement !

 

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The Lobster de Yorgos Lanthimos

 

Dans un futur proche… Toute personne célibataire est arrêtée, transférée à l’Hôtel et a 45 jours pour trouver l’âme soeur. Passé ce délai, elle sera transformée en l’animal de son choix. Pour échapper à ce destin, un homme s’enfuit et rejoint dans les bois un groupe de résistants ; les Solitaires.

 

Et voilà ce qu’on appelle un OFNI (objet filmique non identité) dans le territoire cinématographique. The Lobster ne ressemble à rien de ce qu’on a pu voir jusqu’ici. Génial dans sa première moitié quand il s’attaque avec cynisme au couple et aux dictas de nos sociétés contemporaines, The Lobster plonge de plus en plus vers un territoire aride qui laissera de glace de nombreux spectateurs. Sans cette seconde partie dans la forêt, on tenait le meilleur film de l’année. Quoi qu’il en soit on ne regardera plus jamais les animaux de la même manière.

 

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The Walk de Robert Zemeckis

 

Biopic sur le funambule français Philippe Petit, célèbre pour avoir joint en 1974 les deux tours du World Trade Center sur un fil, suspendu au-dessus du vide.

 

En voilà un film bizarre. Sur le papier, tous les voyants étaient au vert pour frapper un grand coup. Un grand réalisateur pour raconter un exploit à part finalement assez méconnu, on devait en toute logique assister à un événement cinématographqiue. Mais voilà que le film se prend les pieds dans le fil. Zemeckis se repose sur l’exploit et ne raconte pas l’histoire de son funambule. Entrée en matière bancale, milieu plus que moyen et nous voilà à nous demander ce qu’on fout là. L’histoire de Philippe Petit est survolée, les personnages secondaires complètement abandonnés, The Walk n’a pas beaucoup d’intérêt. La voix of ajoutée a un Joseph Gordon Lewitt qui surjoue en français rendent le film presque pénible à regarder. Fort heureusement, l’heure de la traversée arrive et on oublie presque tout. Pris par un vertige terrible, on retient notre souffle quand le funambule est tout là haut seul dans les nuages. La fin sobre qui évoque sans appuyer les attentats du 11 septembre nous rassure sur les intentions de Zemeckis. De quoi sauver le film ? Sûrement pas mais le vertige ressenti est l’une des expériences cinématographiques les plus folles de l’année !

 

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