Florence Welch est de retour avec un troisième album How big, How blue, How Beautiful. Un troisième album remplit de vie qui vient quelque peu contrebalancer la tristesse et la noirceur de Ceremonials pour notre plus grand plaisir !
A l’écoute du premier morceau de l’album, on sent que le changement est là. Ship to Wreck est un tube à lui tout seul, une machine à danser jusqu’à ce que Florence Welch décide de casser le rythme pour repartir de plus belle. Toute l’ambition de ce troisième album est là, surprendre en proposant un album beaucoup plus accessible où l’anglaise tient les rênes. La voix de Florence Welch est toujours là, bien en place et toujours plus puissante. L’énergie qui s’en dégage est saisissante, on sent la fragilité autant que la colère, la tendresse autant que l’angoisse. Impossible alors de catégoriser cet album tant il navigue sur de nombreux territoires.
Véritable expérience musicale, Florence and The Machine connait tous les secrets pour nous emporter avec elle. Le seul petit bémol qu’on pourrait émettre serait un déséquilibre entre l’ouverture de l’album avec quatre morceaux absolument sidérants (Ship To Wreck, What Kind of Men, How Big, How Blue, How Beautiful, Queen of Peace) et la suite beaucoup moins rock. Fort heureusement Mother arrivera au bon moment pour nous donner envie de repartir avec Florence and The Machine et d’écouter une nouvelle fois ce surprenant mais envoutant album.