Seulement trois ans après X-Men : First Class qui avait donné un coup de jeune rafraîchissant à la saga, nos mutants préférés reviennent sur grand écran en 2014. X-Men : Days of Future Past est la suite directe du film précédent, la majorité de l’intrigue de situant quelques années plus tard.
Dans ce nouvel opus, les X-Men envoient Wolverine dans le passé pour changer un événement historique majeur, qui pourrait impacter mondialement humains et mutants. Au menu, un casting immense, presque jamais vu : une quinzaine, voire même une vingtaine de têtes d’affiches qui se partagent le film sans s’écraser les uns les autres. Les apparitions se font au compte goutte, chaque personnage sachant garder sa place. Les scénaristes ont su doser les rôles et les intégrer à la perfection dans l’histoire, en relevant le défi de la fluidité et de la logique de l’histoire. Frustration donc de ne pas en voir certains plus longtemps à l’écran, et agacement d’en voir certains autres peut être un peu trop ( coucou Wolverine ).
Quand on sort de la salle, on en a plein les yeux : ce nouveau X-men est un film choral rondement mené qui nous fait voyager à travers le temps avec les héros. Ce n’est pas qu’un film de super-héros, Bryan Singer réussit à faire de ces mutants des archétypes qui parlent à chacun, auxquels tout spectateur peut universellement s’identifier.
Rien de tel que des petites retrouvailles
C’est Charles Xavier qui est cette fois au centre du récit et on découvre avec l’interprétation James McAvoy une nouvelle profondeur à cet homme qu’on croyait vertueux et un peu fade. Son amitié si particulière avec Magneto connait aussi des rebondissements, c’est à se demander quand un film se focalisera sur cette relation complexe mais tellement intéressante.
Au delà même des personnages, c’est la gestion du rythme qui est également parfaite. Pas une seconde de répit, c’est simple : on n’arrive pas à compter les scènes d’action qui deviennent instantanément cultes : l’apparition (pourtant brève) de Quicksilver, l’attaque des sentinelles, Magneto qui pète les plombs dans un avion…
En bref, j’ai déjà envie de le revoir encore, et encore. X-Men : Days of Future Past est un film à la fois divertissant et intelligent, qui respecte la saga et y apporte de nouveaux éléments, se permettant même de réécrire et de combler les failles des films précédents. On en redemande.
Charles n’a presque pas changé en fait…
Parfois, ils font des trucs pas bien…
Les méchants n’ont pas un physique facile
La version mutante de “Viens que je te botte les fesses”
X-Men : Days of Future Past au cinéma le 21 Mai