À la fois rock, pop et folk, les canadiens d’Half Moon Run ont réussi à m’emballer dès leur premier album, Dark Eyes. Les Inrocks ose même les comparer à Radiohead, c’est vous dire.
Pourtant, rien de révolutionnaire dans la musique d’Half Moon Run, ça fait clairement penser à d’autres groupes/artistes par moment. Radiohead en effet, mais aussi Fleet Foxes, Patrick Watson ou Arcade Fire (les références ne sont pas dégueu, on est d’accord).
Avec Dark Eyes, Half Moon Run signe un premier album épatant, aux mélodies percutantes. Je pense à Full Circle, Call me in the afternoon ou Nerve. Je vous laisse constater par vous-mêmes.
Mais je ne compte plus les groupes sur lesquels mes oreilles s’étaient attardées pour ensuite me décevoir en live. En me rendant au Trianon ce vendredi soir, impossible de m’ôter ça de la tête. Et si ces mélodies entendues mille fois sonnaient moins bien en vrai ?
Mes oreilles ont vite été rassurées, mes yeux aussi. Si le concert n’était pas non plus parfait, notamment les balades, qui ont eu du mal à captiver tout le monde, les morceaux plus électriques ont su convaincre la salle bien remplie.
Dans la salle, un joli mélange d’hommes et de femmes de tous les âges, curieux de découvrir ou redécouvrir les canadiens sur scène. Pour moi, c’était bien la première fois. Et si j’ai été agréablement surprise de découvrir leurs morceaux en live mais j’ai été encore plus fascinée par le charisme du groupe, notamment de son leader sympathique et charmant : Devon Portielje.
Je regrette un peu la durée du concert (1h tout rond) bien que ce soit logique vu qu’Half Moon Run n’a qu’un album au compteur. Une heure pourtant mémorable grâce à ce groupe chaleureux qui a su transformer le Trianon en cocon le temps d’une soirée.
