Avec “My God is Blue”, Sébastien Tellier était l’auteur de l’un des projets les plus fou et fantasque de l’année. Son nom ? L’Alliance Bleue. Une démarche barrée, parfois difficilement compréhensible, mais qui confère au personnage encore plus d’admiration. Un délire joué à fond par le frenchie, annonçant une tournée totalement folle quand l’on sait la qualité de ses live.

Le Casino Paris, plein à craquer, sera donc notre temple d’un soir, prêt à accueillir le grand disciple et ses fidèles. D’entrée, le ton est donné avec un Sébastien apparaissant en haut d’un escalier central au doux son de Pépito Bleu. Il nous accueille alors les bras ouvert, à coups de grandes phrases haranguant la foule. La vague bleue est propagée et nous sommes comme submergés,prêts à vivre un grand moment. Vient alors son tubesque Cochon Ville, où l’on attend quelque chose de spécial forcément ; et nous y aurons droit, car ce n’est pas moins qu’une dizaine de filles et garçons du public montant sur scène pour danser pour la plupart quasiment à poil ! Un beau bordel, totalement joussif !

Pour le reste du concert, Sébastien Tellier restera fidèle à lui même, enchainant vodkas sur vodkas, cigarettes sur cigarettes, capable de partir dans des monologues incompréhensibles des minutes durant. Même si une partie du public semble stupéfait, c’est aussi et surtout pour cela que l’on vient voir Tellier. Là où son talent explose, c’est qu’il sera capable en un claquement de doigt de se reconcentrer pour entamer ses hymnes parmi lesquels Divine, Roche, La Ritournelle ou encore une version totalement dingue de L’Amour et la Violence. Des moments d’une sensualité et d’une magie pure. Même s’il en fera peut être un peu trop sur la fin (trop d’impro, vraiment trop de blabla inutile…), cette soirée finira en beauté avec le baptême d’un nouveau membre de l’Alliance Bleue (qui s’avérera être Norman… oui oui Norman).

Comme toujours, on ressortira de ce concert de Tellier heureux et plein de nostalgie. Un artiste à l’univers parfois compliqué et agaçant, mais toujours cohérent en délivrant de véritables performances live dans un grand n’importe quoi terriblement bien orchestré. On meurt déjà d’envie de le retrouver à l’Olympia en avril…

A.

Author

4 Comments

  1. Excellente prestation et impressionnante capacité à passer du one-man-show délirant au chanteur de qualité.
    Par contre, un peu de trop de greluches qui filment en permanence avec leur téléphone et des danseurs/ses un peu trop mijorées sur Cochonville (la chanson la plus sex de l’année).
    Tellier = zinzin = talent !

  2. Excellente prestation et impressionnante capacité à passer du one-man-show délirant au chanteur de qualité.
    Par contre, un peu de trop de greluches qui filment en permanence avec leur téléphone et des danseurs/ses un peu trop mijorées sur Cochonville (la chanson la plus sex de l’année).
    Tellier = zinzin = talent !

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Pin It
%d blogueurs aiment cette page :