Après trois jours intenses au Festival Pitchfork, pas le temps de souffler, il était l’heure pour nous de voir ce qu’il se passait du côté du Festival des Inrocks Volkswagen ; avec il faut le dire, cette année encore une programmation très pointue et éclectique. Une semaine assez folle de concerts où nous avons choisi pour notre part de nous arrêter du côté du Casino de Paris, de la Cigale et de la Boule Noire.

festival inrocks volkswagen

Lundi, Le Casino de Paris marquait alors la soirée de lancement du festival. Une première date d’ores et déjà immanquable ! Nous arriverons malheureusement trop tard pour applaudir les rennais de Juveniles. C’est alors Kindness qui entre en scène, lui qui nous avait enchanté avec son premier album, fabuleux. Accompagné de ses deux choristes, Adam Bridge livre un très bon set, bien que trop court (une sombre histoire de bassiste en retard l’aura obligé à passer une ou deux chansons). Dans une ambiance assez intimiste, l’anglais donne une vraie consistance à ses morceaux sur ces rythmes 80’s irrésistibles. Il finira son concert comme à son habitude, en chantant et en déambulant parmi le public. Un vrai beau moment.

Le Casino de Paris commence à bien se remplir au moment où Lescop entre en scène. Celui qui est considéré aujourd’hui comme le nouveau Daho, symbole de cette nouvelle génération de chanteurs français, aura du mal à nous transporter dans son univers cold wave. Peut être un peu stressé, mis à part sur ses tubes La Forêt ou Toko La Nuit, l’ensemble a du mal à décoller, on reste un peu de marbre. La petite déception de la soirée.

L’apogée de la soirée arrive avec l’arrivé d’Hot Chip. En l’espace d’une heure, les anglais auront soulevé un public pourtant très calme auparavant. Ce n’est plus à prouver, Hot Chip est une vraie machine à live, chacune de leur prestation étant unique et en ce sens exceptionnelle. On vivra de très grands moments sur Ready for the Floor, One Life Stand ou encore le récent Flutes. A vrai dire, cela faisait bien longtemps que l’on avait pas assisté à un tel concert !

Direction la Cigale ensuite, pour la soirée de vendredi qui très fut riche en couleurs ! Un début de soirée ouvert part le duo canadien Phantogram parfaitement bien ajusté et qui a su capter le public peu nombreux à cette heure-ci. Don’t Move, When I’m Small, Mouthful Of Diamonds…  Déjà vus à la Flèche D’or il y a quelques mois, on passe encore un moment magnifique !

La suite de la soirée se poursuit avec Poliça, groupe que nous ne connaissions pas vraiment avant le festival et nous ne risquons pas de redécouvrir. La chanteuse à beau esquisser des pas de danse sur scène mais rien n’y fait, le public ne prend pas. C’est plat et on s’ennuie à mourir. Pour les excuser nous dirons que ce n’est pas évident de passer juste après la belle performance de Phantogram. On s’accroche à l’idée qu’il y a de belles surprises à venir…

On attends alors beaucoup d’Electric Guest, groupe que l’on ne présente plus et qui a écumé les salles et les festivals cet été (avec une prestation plus que moyenne au festival We Love Green). Le chanteur charismatique est euphorique et gesticule sur toute la scène à nous donner envie de faire de même. Un très bon moment et pour nous le meilleur groupe de cette soirée qui a littéralement su amener un vent de fraicheur à une Cigale un peu statique… A noter ce beau moment lorsqu’ils entament leur dernier titre Holiday ne figurant pas dans leur dernier album.

Enfin, les grands espoirs anglais de The Vaccines ont eu pour mission de clôturer cette soirée. Mission accomplie à 200%. Ils ont su faire danser et bouger tout le monde. Pogos dans tous les sens, slams, jeunes filles en fleur essayant de grimper sur la scène pour se faire virer ensuite. C’était rooock !

La soirée de samedi fut quant à elle, peut être à cause la fatigue, celle où nous avons le moins accroché avec un début de soirée lancé en compagnie de Ceremony/// puis Peace qui ont donné un spectacle finalement assez plat et linéaire. Ils ont certes du talent mais ne se démarquent peut être pas assez des autres groupes de leur genre. Heureusement, on attendait avec une immense impatience Niki and The Dove avec leur électro pop ultra efficace. Le public ne s’en détrompe pas, on sent que la majorité de l’assistance était présente pour eux. Un vrai beau moment, un set impeccable, d’un groupe qui va, on en est sûr, exploser au grand jour !

J. & A.

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