Solidays c’est 3 jours de fête, 155 000 personnes réunies pour lutter contre le Sida, 5 scènes, 80 concerts et 3000 bénévoles. Mais Solidays c’est aussi des retours sur Paris au lever du soleil, 15heures de sommeil en 3 jours, des gens qui coupent des pastèques en les jetant par terre, des trajets en bus à compter les monsieurs-dames sur le bord de la route, des queues interminables pour entrer, des donuts (plein de donuts), des jeux aux stands, des glaces Ben & Jerrys, et une perte totale de notion de temps (et d’argent…). 3 jours pendant lesquels la musique et l’amour étaient réunis pour financer la recherche contre le Sida. 3 jours placés sous le signe de la solidarité pour une édition très in love.
Day 1: The Bewitched Hands, Aaron, Cold War Kids, Katerine, The Go! Team, et Vitalic
Première journée à Solidays et première grosse déception. Alors que nous avions tout fait pour arriver le plus tôt possible, la circulation sur la route et la queue interminable à l’entrée nous priverons de la prestation de The Klaxons et d’une grande partie du set des Bewitched Hands. On déteste alors les organisateurs d’avoir programmé ces groupes pourtant têtes d’affiche si tôt dans la soirée! Bref. The Bewitched Hands nous livre une prestation bien sympathique qui nous met immédiatement dans l’ambiance du festival. On regrette de ne pas en avoir vu un peu plus, eux qui nous avaient laissé sur notre faim lors de leur passage à la Cigale il y a quelque mois.
Pendant ce temps Katerine enflamme la foule sur la grande scène. A moitié nu, il joue tous ses tubes et “coupera le son” à quelque 30 000 personnes venus faire la fête avec l’irrévérencieux.
Après ces mises en bouche fort sympatiques, il est l’heure pour les californiens de Cold War Kids de faire leur apparition.Portés par le champ puissant de Nathan Willett, Cold War Kids livre une prestation très propre mais qui manque parfois de fougue. On retiendra tout de même de très beaux moments comme Hang Me Up To Dry, Mine is Your et surtout la magnifique Bulldozer qui nous aura donné les premiers frissons du festival.
On enchaine avec Aaron. Un passage plutôt réussi et bien plaisant basé sur un set finalement assez rock même si les festivaliers attendent sagement Lily, le magnifique premier tube du duo français.
Grand écart musical puisque c’est maintenant les endiablés de The Go! Team que nous allons rejoindre! Beaucoup d’énergie et d’originalité pour un groupe au final un peu brouillon. On apprécie toutefois leur douce folie et la présence scénique de Ninja , à mi chemin entre chanteuse et prof de fitness.
La soirée se termine sous les étoiles avec Vitalic. Une scène immense pour un dancefloor géant où l’ambiance est survoltée!
A peine plus tard, nous quittons les lieux, un peu déçus de rater Popof. Il faut maintenant rentrer et dormir un peu, demain une grosse journée nous attend.
Merci à Christophe D. pour les photos.
M. & A.